Erotisaction

Il me téléphone pour me dire qu’il a envie de moi, de ma peau sous ses doigts, de sentir mon odeur. Me prédit une surprise. Il arrive, il rentre à la maison…

 

Je suis dans mon bain, voluptueusement allongée dans cette eau chaude. Mes mains parcourent mon corps, l’explorent doucement, le couvrent de caresses. Les yeux fermés, mes doigts s’attardent sur mes tétons, les pressant, roulant leurs pointes durcies. Ma main s’aventure vers mon sexe, je prends mon bouton entre le majeur et l’index, le serrant et le desserrant, tournant autour de ce morceau de chair gourmand. Le pouce prend le relais tandis que les doigts se dirigent vers l’entrée de ma chatte. Je place un doigt, puis deux. Vivement qu’il soit là, j’ai tellement envie de lui, tellement besoin de lui à cet endroit. Ce manque me provoque une brûlure, je le veux, là, maintenant !

 

Un souffle sur mon front, des lèvres sur mes lèvres… « non, n’ouvre pas les yeux… laisse-moi te regarder, continue à te caresser, c’est beau de te voir, c’est si doux de t’avoir à moi. »

Une main se pose sur mon sein, le pétrit, le caresse, une bouche goulue en suce le mamelon.. boit la goutte de lait qui perle, et la main descend, reprend possession de ce corps abandonné.

Il m’aide à me relever, toujours les yeux fermés. Je sors de la baignoire, suis enveloppée dans une serviette chaude, douce, douillette.

Un foulard placé sur mes yeux, doucement…. Mais qui tient le foulard ? ses mains me sèchent de partout, comment fait-il pour se démultiplier ? Ce sont bien des mains qui sèchent mon dos, c’est bien un corps sur lequel je m’appuie pendant qu’il me sèche les jambes… Mais…..

Je suis entraînée hors de la salle, allongée sur le sol. Je sens des mains, des bouches, des jambes, des souffles. J’explore l’inconnu de mes mains, je reconnais ce corps, pas celui-ci. Mes mains apprennent à découvrir comment il est, comment ils sont.

Et ils sont nus… Depuis combien de temps me regardaient-ils dans mon bain ? Depuis combien de temps étaient-ils si durs, si tendus ?

Je rampe pour accueillir dans ma bouche un sexe dressé, tandis que ma main s’agite doucement sur le second membre. Puis je me place devant eux, et tour à tour je goûte et me délecte de leur chair, ma langue tourne autour d’un gland, puis de l’autre, mes mains s’agitent à la base de leur queue, j’engloutis leurs membres et palpe leurs couilles.

Des doigts timides s’aventurent un peu plus loin, se posent sur leur petit trou tandis que je suce et je branle. Puis plus hardis, les pénètrent simultanément. Ma bouche quitte leur tige pour aspirer les boules, doucement, tour à tour, puis revient lécher le gland, engloutir le dard, repart vers l’anus.

Ma chatte est inondée de désir, mon corps tout entier réclame des caresses. Bientôt, ce jeu ne nous suffit plus et mes deux amants se redressent pour venir à ma rencontre. Nos corps ondulent de plaisir en se frôlant, se touchant. Je ne sais plus qui fait quoi, je me sens câlinée, caressée, embrassée, pénétrée… je jouis. Cela redonne de l’ardeur aux deux hommes qui n’en avaient pourtant pas besoin. Une queue me pénètre, me procurant ce plaisir si particulier que j’en frémis….. mes cuisses sont encore écartées et une seconde queue rejoint la première au fond de mon ventre, j’explose. Encore ! j’en veux encore, je ne veux pas que ça cesse, c’est si bon, si fort, si doux, si violent. Mon corps n’est que plaisir et désir à la fois…. Encoooooooore…

 
Mer 20 déc 2006 4 commentaires

oh oui ! ! ! encoooooree ! ! !


merci Bidi pour le partage de ce récit tellement bien écrit que j'ai eu l'impression de vivre l'histoire.

Cristaline - le 13/01/2007 à 10h15
Merci ma belle.
Cela me fait plaisir devoir qu'une femme aime aussi ces textes.
bises à toi
Bidi - le 13/01/2007 à 12h45

Bravo pour le coup de crayon et l'association du texte. Quand est-ce que tu fais mon portrait ?


Grosses bises


Génie des Alpages


 


 

Génie des Alpages - le 13/01/2007 à 20h10

Arghhh


 


C'est pas humain (de lire ces mots tout en étant dans l'impossibilité de me satisfaire de suite!)

Chounette - le 13/01/2007 à 20h16