Lundi 15 décembre 1 15 /12 /Déc 08:15

Le texte qui suit est une pure fiction.... écrite il y a quelques temps, mais chuttttttttttttttttttt ça aurait pu être vrai.... peut-être



J’allais poser mes affaires à la consigne, histoire de faires mes emplettes parisiennes sans contrainte.

Quand soudain je sentis un regard posé sur moi, insistant.

En me retournant, je vis une silhouette fine, mais ce n’est pas la silhouette qui attira mon attention. Ce visage….

 

Un bond de trente ans en arrière s’opéra immédiatement.

 

Le bac, épreuves de rattrapage. On plaisante entre potaches, en attendant notre tour.

« … je vous annonce que F. et moi allons nous marier…. ».

Le sol qui se dérobe sous mes pieds, rien entendu de la suite.

 

Reprenons pied, ok, c’est ainsi, pas de souci, tu n’es qu’un minable, vous êtes tous des minables, je vais vous montrer ce que moi, je vaux.

 

Je savais qu’A. et F. étaient liés. Ca faisait même pas mal de temps. J’étais l’amie de F.

Et puis, du haut de mes 16 années, j’étais tombée amoureuse. Mais je n’avais rien dit. Il était pris.

Il faut croire qu’il l’avait senti car il m’avait proposé un jour de venir me chercher à mon bus pour m’emmener au lycée. Et là, il s’était montré insistant. Trop insistant pour une jeune fille amoureuse qui avait cédé en demandant timidement « et F. ? »

t’inquiète, je vais lui parler.

Jeune fille amoureuse, et un peu niaise, je l’avais cru.

C’est ainsi qu’avait commencé cette liaison, qui dura quelques mois.

Officiellement, il était toujours avec elle.

En cachette, sous le prétexte de me raccompagner au bus ou de venir me chercher, nous étions amants. Moi, j’étais amoureuse.

Bêtement amoureuse. Et en plus, c’était mon premier amant. Il avait de l’expérience, moi pas.

Il me disait que mes hanches étaient « bizarres », que je « mouillais trop et que le sexe de l’homme patinait », ce qui l’avait amené un jour à me faire goûter à la sodomie, avec ce mot cruel à la fin « quand tu seras comblée, tu me diras ».

Première leçon : un homme pense avec sa queue

 

Malgré tout, j’étais restée amoureuse.

 

Le bac, je l’ai eu, tous écrasés, je suis arrivée à plus de 12 de moyenne, malgré le rattrapage.

J’ai continué ma vie.

Deuxième leçon : ne croire qu’en soi

 

Je lui avais demandé une faveur : détruire mes lettres, ne rien dire à F. Une semaine plus tard, je recevais une lettre d’injures de F. J’étais une briseuse de ménage.

Mes parents ont dus aussi être avertis, car ils m’ont demandé pourquoi je « prenais les fiancés des autres ».

Troisième leçon : ne jamais faire confiance

 

Il et revenu me voir lors de mes études, il voulait manifestement me revoir, il était devenu papa, ce n’était pas brillant avec F…. Mais moi aussi j’avais grandi. Malgré mes sentiments toujours présents, il n’avait rien obtenu.

Quatrième leçon : s’accrocher à ses décisions

 

Et là, 30 ans plus tard, quasiment pas de changement.

 

bonjour

tu n’as pas changé

non même poids qu’il y a 30 ans

moi, j’ai pris trop de rondeurs

ça te va bien, et tu as pris des « poumons », tu es craquante.

 

Toujours flatteur à ce que je voyais.

Si je suis trop ronde, il aurait bien fait de prendre quelques kilos qui rendent un homme mûr plus séduisant.

Nous avons déjeuné, parlé de nos vies. Nous avons des vies bien remplies, des métiers intéressants.

Je suis libertine, il est infidèle.

 

Bref, papotage et rires, moment agréable.

L’ado restée en moi insuffle à l’adulte que je suis une tendre affection pour ce garçon.

 

Debout sur le quai de la gare, on se dit au revoir, gentiment

 

……………………………..

 

Les lèvres se rejoignent, délicatement au début, puis de plus en plus intensément, les langues se mêlent, les bras serrent contre soi le corps de l’autre.

Les regards pétillent, plongeon de trente années vers les émois des années lycée.

 

Main dans la main, nous montons dans la chambre de l’hôtel.

Une fois la porte refermée, l’effusion des corps nous entraine dans un tourbillon où nos sens en éveil se font la vie belle.

Ses mains se font exploratrices, les miennes inventives.

Les jambes s’emmêlent, nous roulons sur le lit, dessus, dessous. Nos lèvres avides redécouvrent en meilleur ce qu’elles n’avaient pu découvrir alors.

 

Mes seins tendus dardent leurs tétons vers sa bouche gourmande, tandis que mes mains défont sa ceinture, et plongent à la recherche de son désir turgescent.

Je baisse son pantalon, puis son boxer, je touche enfin son corps, ses fesses si douces, la chaleur de son entre cuisses, ses couilles chaudes et rondes, son sexe tendu, légèrement humide. Je sens l’odeur de l’amour, du désir, du sexe.

 

Je m’échappe de ses mains pour m’accroupir, finir d’ôter ce pantalon… tandis que mes pensées me font imaginer avec délices un homme en kilt… Ma bouche a trouvé sa sucette préférée, mes mains finissent de déshabiller le monsieur et remontent en caressant ses jambes de l’intérieur, ses fesses fermes, mon doigt s’immisce dans la fente qui sépare les deux globes.

 

Ma langue tourne autour de son gland, ma main gauche englobe ses couilles et mon majeur va titiller cet endroit si sensible, l’espace entre les couilles et l’anus puis revient serrer délicatement la base de la queue pour la branler en regardant mon amant.

Je ne quitte pas ses yeux pendant que ma main s’agite, je suce goulûment mon doigt pour ensuite aller le glisser entre ses fesses, sur son orifice que je mouille avant de le pénétrer à peine. Mon pouce s’appuyant plus bas, je masse sa glande doucement et je le reprends en bouche.

 

Je le pousse gentiment sur le lit – allonge-toi – je continue ainsi à le manger, le lécher.

Sa queue ne me suffit plus, ma langue s’égare vers ses couilles, son anus.

Il décide de ne plus se laisser aller, m’agrippe et me retourne sur le dos, pour faire enfin ce qu’il n’avait jamais pu à l’époque de nos amours d’ado. A son tour de goûter mes lèvres et mon bouton. 30 ans ont passé, ces plaisirs de sexe buccal ne m’effraient plus, bien au contraire.

A peine a-t-il posé ses lèvres et sa langue sur mon intimité que je me cabre en gémissant.

Ma mouille ne le gêne plus, il la déguste bruyamment, ses doigts se font intrusifs, je ne suis plus qu’un sexe offert – encore, encore – tandis qu’il tète mon clitoris gonflé.

 

Je gémis, je crie de plaisir, je ne peux empêcher tout mon corps de bouger tant les décharges électrisantes de ses caresses me procurent de plaisir.

 

C’est sa queue que je veux à présent dans mon ventre. Je veux sentir cet homme en moi, pouvoir associer ma jouissance physique à la jouissance mentale de voir son plaisir dans ses yeux.

Je veux avoir à la fois son sexe dans mon sexe et sa langue dans ma bouche, ses mains sur mon corps et les miennes sur son corps.

 

Je veux le sentir très profond, le chevaucher et lui offrir la vue de mes seins tendus vers sa bouche, l’autre vue de mes fesses cambrées pour accueillir son membre dans une levrette déchainée. Lui sur moi, moi sur lui, les positions varient et nous poussent vers des sommets de plaisir jamais atteints ensemble.

 

Plusieurs fois je crie de plaisir, je me cambre, je sens mon sexe se contracter, des vagues délirantes inonder mon corps, ma tête, dans les secondes qui suivent, il contemple l’effet produit, l’orgasme qu’il déclenche à répétition sur une femme gourmande.

 

Il varie les allures au rythme de son plaisir, ralentissant quand il se sent trop près de l’explosion, pour profiter encore des miennes, d’explosions. Et puis il accélère, se retire et me repénètre, réaccélère, ralentit, s’arrête contemplant ce corps qui s’agite pour reprendre le mouvement, recommence………. Jusqu’à ce qu’il s’autorise enfin à lâcher la pression de son orgasme à lui, me procurant alors un plaisir qui m’emmène au bord de l’apoplexie, puis retombe.

 

Je le serre dans mes bras, je goûte encore à sa peau, c’est le moment du câlin tendre, complice, où les amants épuisés savourent la détente et la chaleur de l’autre, où les corps détendus communiquent par les pores et où les esprits somnolents se rejoignent dans un espace serein.

 

…….

Debout sur le quai de la gare, on se dit au revoir, gentiment.

A dans 30 ans pêut-être...

 

 

Par Bidi - Publié dans : bidi
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