Jeudi 28 décembre 4 28 /12 /Déc 21:02

Une mini jupe, un chemisier, des bas, un soutien-gorge, un string m’attendaient posés sur le lit. Tu m’as dit de m’habiller. Surprenant, jamais tu ne m’avais choisi mes vêtements, même pour une soirée coquine. Un rien amusée, je m’exécutai, pressentant une fantaisie amoureuse qui ne pourrait que me plaire.

Nous étions seuls. Quand je fus prête, tu me dis que nous allions prendre la voiture. Ok, je te suivrais n’importe où, de toute manière.

Je m’apprêtai à monter à l’avant, siège passager, mais tu m’indiquas l’arrière de la voiture. Pire, le siège du milieu. Je m’y installai sans broncher, déjà toute à tes ordres. Pendant un bref instant, je ne compris pas pourquoi tu montais à l’arrière. Mais quand tu me bandas les yeux, j’ai su que tu n’y resterais qu’un instant. Je souris, amusée de la situation. Mes mains se trouvèrent attachées de chaque côté de moi. Tu rejoignis la place du conducteur sans même un baiser sur mes lèvres. Quelle frustration !

La voiture commença son voyage, je me sentais ballottée de droite et de gauche, suivant le chemin qu’elle prenait. Les sensations se firent plus chaotiques et les ballottements plus vifs. La situation telle qu’elle se présentait m’excitait déjà, et je sentais une chaude humidité prendre place au fond de mon string.

Aucune réponse à mes questions. Le véhicule s’arrêta, les portières s’ouvrirent de chaque côté de moi. Je sentis une présence inconnue, un parfum qui n’était pas le tien. Ou plutôt, des parfums qui s’entremêlaient. La voiture redémarra, toujours pas un mot, de personne. J’avais bien essayé de dire bonjour, mais aucune réponse. Bien sûr, je parlais, je n’ai jamais pu m’en empêcher, il fallait bien meubler le silence. Mais je n’obtenais aucune réponse. L’excitation montait tout de même d’un cran, et je sentais des odeurs très sensuelles envahir l’habitacle du véhicule.

A un moment, las de m’entendre bavarder stérilement, tu demandas de me faire taire. Aussitôt, je sentis des lèvres se plaquer sur les miennes, des mains parcourir mon corps, d’autres lèvres embrasser doucement mon cou. Tu semblas satisfait de ne plus m’entendre. Effectivement, je ne pouvais plus rien dire. Les baisers se firent plus profonds, les caresses plus précises. J’avais toujours les mains attachées, et un bandeau sur les yeux, je ne pouvais pas faire grand-chose que d’accepter les hommages qu’on me prodiguait. Et c’était si bon, que pas un moment je n’envisageai de me soustraire aux câlins que je recevais.

La voiture roulait toujours, très doucement, sur une route qui ne devait pas être très carrossable au ressenti des cahots…

Mes mains furent détachées pour se retrouver encore attachées, mais beaucoup plus loin de moi, comme crucifiées. Cette position donnait plus de liberté à mes deux bourreaux pour me caresser.

Ils écartèrent aussi mes jambes, en les maintenant avec les leurs. Les caresses devinrent de plus en plus précises. Ainsi écartelée, j’étais offerte et mon intimité dévoilée.

Les boutons du chemisier furent détachés un à un, accompagnés de petits bisous à chacun d’entre eux. Le soutien gorge subit le même sort. Les caresses prodiguées furent diablement efficaces, et je jouis rapidement sous l’effet des doigts et des bouches qui s’activaient.

La voiture s’immobilisa enfin. Tu en descendis pour ouvrir la portière. Toujours pas un mot pour moi, toujours pas un baiser. Je fus libérée de mes attaches aux poignets et extraite très doucement de la voiture par mes deux gardiens, qui en profitèrent pour caresser mes fesses difficilement accessibles du fait de ma position assise.

Je les devinai en train de contempler le spectacle que j’offrais, là, debout au milieu de ces trois hommes, le corsage défait, les yeux bandés, les mains tenues fermement mais doucement derrière mon dos.

(à suivre)...

Par Bidi - Publié dans : bidi
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